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Article • Mulhouse • Fluvial • 28 January 2020

Quel avenir pour le transport fluvial lorrain ?

 

La région Grand Est et Voies navigables de France (VNF) ont décidé de jouer la carte de la visibilité et de la relance économique en mutualisant l’ensemble des neuf ports de Lorraine.

« Au niveau européen, le débat Metz-Nancy ne se pose pas. La future concession des ports de Lorraine qui sera actée fin 2020 prendra en charge les neuf ports que compte la Moselle navigable ». Jean-Marc Thomas, directeur du port de Nancy-Frouard et de la société de transport fluvial CFNR (qui assure provisoirement la concession des ports de Moselle) enterre en quelques mots la frilosité des élus. Car ces derniers pourraient percevoir cette mutualisation des ports comme une arme à double tranchant, susceptible de privilégier l’un ou l’autre site. « Nous sommes aujourd’hui dans une logique de visibilité Lorraine à l’échelle européenne, il va falloir montrer les pertinences de chaque site ».

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La nouvelle concession regroupe Nancy-Frouard, Metz-Mazerolle et le nouveau port, Thionville-Illange, Kœnigsmacker Cattenom, Belleville, Maxéville. Les quatre premiers représentant 95 % de l’activité. « Unifiée, cette nouvelle structure commence à être à la taille de certains ports du Rhin », confirme Xavier Lugherini, chef d’arrondissement développement adjoint de Voie navigable de France (VNF). Le projet du syndicat mixte d’ouverture (SMO) créé en 2018 par VNF et la région Grand Est consiste à associer un ou plusieurs opérateurs privés au sein d’une société d’économie mixte à opération unique (SEMOP) afin de gérer les ports pour une durée de 30 ans. Trois candidats ont répondu à l’appel d’offres, et le résultat des courses devrait être connu fin 2020 pour une prise en charge dès 2 021.

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