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Article • Lyon • Fluvial • 10 October 2022

Le bassin Rhône-Saône doté d'un nouveau schéma de développement

 

Un nouveau schéma fluvial pour le Rhône vient d'être conçu. Il met l'accent sur les opportunités de transition écologique qu'offre ce mode pour le bassin rhodanien. Un plan d'actions est lancé.

 

Réalisé en concertation avec les principaux acteurs économiques du bassin rhodanien, le nouveau schéma fluvial de la CNR et VNF, baptisé Ôrizon 2035, prévoit six grandes orientations et vingt-neuf actions pour dynamiser le fret fluvial…
"Le fluvial constitue déjà un transport massifié et présente donc un intérêt. Mais on peut aller encore plus loin en verdissant les moteurs pour convaincre les indécis", rappelle Clémence Aubert, responsable du département pilotage stratégique et mission d’intérêt général à la CNR.

Le concessionnaire du fleuve Rhône, également producteur d’énergie, souligne l’intérêt de développer des lieux de production et de stockage d’énergie dans les ports. Sur un plan national, les acteurs appellent à faire évoluer la réglementation afin que celle-ci soit plus favorable au fluvial.

Plus localement, ils cherchent à définir de nouveaux modèles de gouvernance pour les ports publics. "Il s’agit d’intégrer les collectivités locales à leurs directions", souligne Nicolas Chartre, responsable développement chez VNF.

Un travail qui va de pair avec une autre grande orientation du document Ôrizon 2035 : le développement économique des territoires par le fluvial. CNR et VNF préconisent notamment une amélioration de la logistique fluviale des villes et un développement des zones proches de la voie d’eau pour accueillir les bateaux… Le tout en prenant en compte le mode ferroviaire "qui a toute sa place dans la balance", précise Nicolas Chartre.

 

La mise en place d'un site de "déchirage"


Dans le même temps, pour les concepteurs du nouveau schéma, les infrastructures du bassin rhodanien nécessitent une amélioration. Concrètement, cela se traduit par la mise en place d’une gestion centralisée des écluses, à l’horizon 2026, pour VNF. L'installation d'un site de "déchirage" de bateaux s'avère également nécessaire.

"Aujourd’hui, nous avons des capacités sur le "slipway" d’Arles, mais ce n’est pas sa fonction première", souligne Nicolas Chartre. Enfin, Ôrizon 2035 insiste sur la nécessité d’accompagner les ports vers un développement du numérique. Un observatoire des reports modaux à l’échelle de l’axe rhodanien notamment doit être mis en place.

Autant d’observations qui vont permettre d’alimenter les réflexions du préfet du bassin. Celui-ci planche sur la constitution potentielle d’un grand port fluvio-maritime sur la dorsale Rhône-Saône-Méditerranée.

 

Source : www.lantenne.com

 

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