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Article • Bureau exécutif • Maritime • 22 November 2019

Le vent souffle à nouveau sur le transport maritime

Depuis les années 70,  le volume global du transport maritime n’a fait qu’augmenter. La généralisation du conteneur, inventé aux États-Unis à la fin des années 50  a entraîné une baisse du coût du fret maritime et du coup une hausse de ces échanges. Aujourd'hui 50 000 navires sillonnent les mers : des vraquiers, des pétroliers mais aussi des portes-conteneurs dont la taille ne cesse d’augmenter. Parallèlement à ce développement,  il y a depuis quelques années une vraie prise de conscience des nuisances écologiques et une volonté de les réduire. C’est pour cela, qu’une nouvelle réglementation de l’Organisation maritime internationale va entrer en vigueur en 2020 pour réduire significativement les émissions d’oxydes de soufre des navires.

Il existe aussi une alternative durable et respectueuse de l'environnement. Depuis quelques années,  des vieux gréements sillonnent les mers et se remettent à transporter des marchandises « à la voile ». C’est à la pointe du Finistère, à Douarnenez que la société TOWT, Transoceanic Wind Transport,  fondée par Guillaume Le Grand et Diana Mesa, a vu le jour. C’est l'une des rares entreprises françaises à proposer un transport de marchandises par voie maritime avec presque zéro émission de gaz à effet de serre. Le trajet est accompli sans pétrole et donc sans pollution. Aujourd’hui, Towt transporte 200 tonnes de marchandises par an. Elles sont acheminées vers le Portugal, l’Angleterre et la Scandinavie grâce à une flotte de quatre gréements. 

Douarnenez, c'est aussi un port d'escale. Des bateaux naviguent au cabotage, transportant de la marchandise le long des côtes européennes. C’est le cas du Nordlys, un ketch en bois, datant de 1878, bateau sans moteur  affrété par une compagnie hollandaise qui embarque dans ses cales 30 tonnes de vin.

A bord, un équipage de 8 marins hirsutes, majoritairement d’origines nordiques, ils convoient leur précieuse marchandise en Manche, puis en mer du Nord pour atteindre leur destination finale : le Danemark.

Le réalisateur Mathurin Peschet et le chef opérateur Nedjma Berder ont embarqué durant la 1ere partie du voyage, jusqu'à Ostende en Belgique.
8 jours à vivre une expérience vraie, quelque chose d’authentique à la vitesse du vent dans un monde qui va si vite….
 

 

Bien entendu, pour l’instant, cette activité est un grain de riz, une goutte d’eau dans l’océan des marchandises transportées mondialement.  Mais le concept ne passe pas inaperçu...

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Source: France 3