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Article • Paris Nord • Actualité • 20 November 2020

Promotrans : Très bon millésime !

 

Si la reprise a été lente après le confinement, l’activité est repartie de plus belle à la rentrée pour l’organisme de formation professionnelle Promotrans, spécialisé dans la logistique, la supply chain et le transport. Il prévoit désormais de donner un coup d’accélérateur à la digitalisation. Jean-Louis Duhamel, président du groupe Promotrans, et Peter Guillon, directeur délégué général du groupe et président de la SAS Promotrans, reviennent sur la stratégie de l’organisme.

L’Officiel des transporteurs : Après la fermeture des centres pendant le confinement puis la mise en place du protocole sanitaire, comment se porte l’activité de Promotrans ?
Peter Guillon : Après la fermeture de nos centres du 15 mars à fin mai, en conséquence des mesures relatives à la crise sanitaire, la reprise de notre activité en formation continue a été progressive courant juin, avec la mise en place du protocole sanitaire et une réduction sensible de la capacité de nos centres. Puis nous avons appris de la situation et amélioré les conditions d’accueil des apprenants. Aujourd’hui, l’activité s’avère plutôt forte, très orientée sur le réglementaire, notamment avec le rattrapage des formations continues obligatoires (FCO), CACES ou Fimo. En revanche, en demi-teinte, les titres pro reprennent encore progressivement. Nous pensions qu’ils repartiraient plus rapidement courant septembre car des entreprises pensaient retrouver une activité plus forte à partir de cette période. Mais on sent qu’elles sont encore très perturbées par l’actualité et se concentrent sur d’autres tâches que la formation de leur personnel.

Jean-Louis Duhamel : En formation initiale, la rentrée s’est avérée meilleure que l’année dernière mais elle s’est déroulée de manière très désorganisée. Habituellement, à fin juin, tous nos plannings sont prêts. Cette année, tout s’est joué en dernière minute et des signatures de dossiers sont encore en cours, ce qui a été une surprise puisqu’en juin nous étions un peu déroutés par le flux très réduit de dossiers qui nous parvenaient. Nous continuons à effectuer quelques inscriptions.

L'OT : Estimez-vous que l’aide aux entreprises de 5 000 ou 8 000 € pour l’embauche d’un apprenti a été décisive pour cette remontée du nombre de dossiers ?

P. G. : L’aide, d’abord limitée aux formations de bac + 3 maximum puis étendue à bac + 5, a effectivement aidé à relancer la machine, tout comme le délai de six mois accordé aux jeunes afin de trouver les entreprises pour effectuer leur alternance. Chez Promotrans aujourd’hui, 10 % d’apprentis restent sans entreprise. Nous avons sélectionné les jeunes avec attention, comme nous le faisons habituellement. Les entreprises ont au plus tard jusqu’à fin février pour se faire connaître. Il a été très difficile d’obtenir des rendez-vous avec elles. Nous avons dû nous glisser dans leur planning très tendu. Mais le résultat est là puisque nous enregistrons un nombre de dossiers plus élevé que l’année dernière.

J.-L. D. : Les entreprises sont effectivement encore très perturbées. Par exemple, dans ma société de déménagement, il y a des jours où je dois placer des salariés en activité partielle parce que l’activité n’est pas assez soutenue. Et, là aussi, avec les clients, les commandes sont passées à la dernière minute. Les entreprises doivent gérer beaucoup de choses, ne serait-ce que l’application du protocole Covid. Elles se penchent sur les formations continues parce qu’elles sont obligées de les rattraper mais, pour le reste, on n’a pas trop le temps.

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