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Article • Paris Nord • Formation • 07 March 2019

Lancement d’une chaire sur la supply chain du futur

 

L’École des Ponts ParisTech lance une nouvelle chaire pour se pencher sur la supply chain du futur, avec le soutien du groupe Casino, de Louis Vuitton, du groupe Renault et de Michelin.Au programme de ces quatre années : des études sur la blockchain, l'intelligence artificielle, l’internet des objets ou encore les solutions de robotisation.

La signature symbolique de la naissance de la nouvelle chaire dédiée à la supply chain du futur s’est déroulée le 14 février à la Maison des Ponts. « Avant de faire cette cérémonie, c’est un an de travail engagé et déjà de la richesse a été produite entre les 4 entreprises qui ont pourtant des défis différents, a déclaré Sophie Mougard, directrice de l’école des Ponts Paris tech. La chaire durera quatre ans et va adresser les impacts des nouvelles technologies, de l’intelligence artificielle, de la blockchain et de la robotisation. »

Du côté des entreprises partenaires, si leurs activités divergent, tous s’accordent sur le fait que la supply chain se complexifie. « L’objectif consiste à partager des bonnes pratiques et de se donner la possibilité d’échanger dans un monde complexe qu’il peut être compliqué à adresser seul », commente Vincent Barale, directeur supply chain de Louis Vuitton.

Même constat du côté du groupe CasinoPierre-Yves Escarpit, directeur général adjoint de Cdiscount et ancien élève de l’école, qui a rappelé que la supply chain représentait un pilier de la stratégie du groupe, « Casino a toujours beaucoup investi dans les innovations logistiques. Monoprix a signé avec OcadoFranprix livre en l’absence des clients ou avec des robots accompagnateurs, Cdiscount a déployé les robots d’Exotec. Mais ce n’est pas uniquement de la technologie, nous livrons depuis quelques jours nos produits encombrants dans des fermes via le réseau Agrikolis pour apporter du service aux clients en milieu rural. La logistique est au cœur des enjeux économiques de l’entreprise. Nous regardons autant du côté des solutions sur étagère qu’en faisant de la R&D. »

Trois sujets ont d’ores et déjà été identifié  :

  1. Le machine learning : la technologie doit apporter beaucoup sur la prévision des ventes. « Le sujet n’a pas encore été craqué » selon Pierre-Yves Escarpit.
  2. L’Internet des objets et la blockchain : le partage d’expérience s’impose pour comprendre l’attrait de ces solutions. « Dresser un état de l’art s’impose » indique le dirigeant.
  3. La robotisation, automatisation, ergonomie des postes de travail : on arriver sur des solutions matures et il faut creuser encore plus les usages possibles pour limiter les déplacements des employés et le port des charges lourdes tout comme étudier la coactivité humain-robot.

La Chaire est placée sous la placée sous la direction scientifique de Philippe Wieser, professeur à l'EPFL et à l’École des Ponts ParisTech et directeur de l’IML (International Institute for the Management of Logistics) et sous la direction académique d’Aurélie Delemarle, directrice académique du département Génie Industriel de l'École des Ponts ParisTech. Elle va donc chercher à anticiper l’avenir en imaginant ce que les multiples technologies peuvent apporter sur le plan de la productivité, de la coopération entre les partenaires ou encore de la RSE (responsabilité sociétal des entreprises).

 

Du côté des entreprises partenaires, si leurs activités divergent, tous s’accordent sur le fait que la supply chain se complexifie. « L’objectif consiste à partager des bonnes pratiques et de se donner la possibilité d’échanger dans un monde complexe qu’il peut être compliqué à adresser seul », commente Vincent Barale, directeur supply chain de Louis Vuitton.

Même constat du côté du groupe CasinoPierre-Yves Escarpit, directeur général adjoint de Cdiscount et ancien élève de l’école, qui a rappelé que la supply chain représentait un pilier de la stratégie du groupe, « Casino a toujours beaucoup investi dans les innovations logistiques. Monoprix a signé avec OcadoFranprix livre en l’absence des clients ou avec des robots accompagnateurs, Cdiscount a déployé les robots d’Exotec. Mais ce n’est pas uniquement de la technologie, nous livrons depuis quelques jours nos produits encombrants dans des fermes via le réseau Agrikolis pour apporter du service aux clients en milieu rural. La logistique est au cœur des enjeux économiques de l’entreprise. Nous regardons autant du côté des solutions sur étagère qu’en faisant de la R&D. »

Trois sujets ont d’ores et déjà été identifié  :

  1. Le machine learning : la technologie doit apporter beaucoup sur la prévision des ventes. « Le sujet n’a pas encore été craqué » selon Pierre-Yves Escarpit.
  2. L’Internet des objets et la blockchain : le partage d’expérience s’impose pour comprendre l’attrait de ces solutions. « Dresser un état de l’art s’impose » indique le dirigeant.
  3. La robotisation, automatisation, ergonomie des postes de travail : on arriver sur des solutions matures et il faut creuser encore plus les usages possibles pour limiter les déplacements des employés et le port des charges lourdes tout comme étudier la coactivité humain-robot.

(de gauche à droite : François Bertière, président de la Fondation des Ponts, Mark Sutcliffe, directeur de la supply chain du Groupe Renault, Pierre-Yves Escarpit, directeur général adjoint en charge de la supply chain, Cdiscount, représentant le groupe Casino, Vincent Barale, directeur de la supply chain de Louis Vuitton, Sophie Mougard, directrice de l’École des Ponts ParisTech,Pierre-Martin Huet, directeur de la supply chain du groupe Michelin)