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Article • Bureau exécutif • Actualité • 18 June 2016

Rapport de la COFACE: Défaillances d'entreprises du TRM en France

Enfin le vrai départ ? C’est la question qui se pose après un début d’année 2016 marqué par une série d’indicateurs favorables pour l’économie française. Mais après plusieurs faux départs, et donc autant d’espoirs déçus observés depuis 2009, la prudence reste de mise. Des signaux incitent toutefois à l’optimisme : la croissance a accéléré au premier trimestre et, plus important, elle ne repose plus uniquement sur la consommation des ménages. L’investissement des entreprises semble enfin reparti et contribuera positivement à la croissance cette année et ce, pour la première fois depuis 2012. La progression des marges des entreprises, permise par la faiblesse du cours du baril de pétrole et les mesures gouvernementales visant à réduire leurs charges, semble enfin porter ses fruits. Les défaillances d’entreprises sont en net repli et devraient reculer de 3,2% sur l’ensemble de l’année. Cette tendance profite d’ailleurs aux entreprises de toute taille et de toutes les régions (sauf l’Ile-de-France et le Centre).

Seule ombre au tableau : les entreprises exportatrices de la plupart des secteurs d’activité (à l’exception de la chimie et de l’aéronautique) souffrent du ralentissement de la demande en provenance des pays émergents. Au final, ce contexte plutôt favorable se traduit par une modération des risques sectoriels : six secteurs sur douze étudiés (automobile, construction, pharmacie, chimie, distribution et transports) ont été reclassés par Coface, tandis que seul celui du textile-habillement est dégradé.

Le secteur du transport routier sur lequel nous nous focalisons plus particulièrement dans ce panorama est d’ailleurs un bon résumé de la dynamique actuelle de la croissance française (prévue à 1,6% cette année, avant 1,3% en 2017) : après plusieurs années difficiles, ses entreprises bénéficient aujourd’hui à la fois des effets de la baisse des cours du pétrole et de la meilleure orientation de la consommation des ménages. Mais à l’image de l’ensemble de l’économie, si les défaillances d’entreprises reculent et les créations progressent, des faiblesses structurelles demeurent. A moyen terme le secteur restera en effet contraint par ses lacunes en matière de compétiti-vitécoût, tandis que l’éventuelle remise en cause des accords de Schengen aurait un effet certes négatif mais modéré (que nous estimons à 0,4% de la valeur ajoutée) sur l’activité de la la filière gouvernementales visant à réduire leurs charges, semble enfin porter ses fruits. Les défaillances d’entreprises sont en net repli et devraient reculer de 3,2% sur l’ensemble de l’année. Cette tendance profite d’ailleurs aux entreprises de toute taille et de toutes les régions (sauf l’Ile-de-France et le Centre).

Seule ombre au tableau : les entreprises exportatrices de la plupart des secteurs d’activité (à l’exception de la chimie et de l’aéronautique) souffrent du ralentissement de la demande en provenance des pays émergents. Au final, ce contexte plutôt favorable se traduit par une modération des risques sectoriels : six secteurs sur douze étudiés (automobile, construction, pharmacie, chimie, distribution et transports) ont été reclassés par Coface, tandis que seul celui du textile-habillement est dégradé.

Le secteur du transport routier sur lequel nous nous focalisons plus particulièrement dans ce panorama est d’ailleurs un bon résumé de la dynamique actuelle de la croissance française (prévue à 1,6% cette année, avant 1,3% en 2017) : après plusieurs années difficiles, ses entreprises bénéficient aujourd’hui à la fois des effets de la baisse des cours du pétrole et de la meilleure orientation de la consommation des ménages. Mais à l’image de l’ensemble de l’économie, si les défaillances d’entreprises reculent et les créations progressent, des faiblesses structurelles demeurent. A moyen terme le secteur restera en effet contraint par ses lacunes en matière de compétiti-vitécoût, tandis que l’éventuelle remise en cause des accords de Schengen aurait un effet certes négatif mais modéré (que nous estimons à 0,4% de la valeur ajoutée) sur l’activité de la la filière

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