Contactez-nous au
07 60 00 75 76

Article • Bureau exécutif • Formation • 27 November 2019

Formation : l'OPCO Mobilités est désormais opérationnel

L’Opco Mobilités a été lancé le 14 novembre au cours d’un événement officiel qui a rassemblé les acteurs des 22 branches qui le composent. L’occasion de décliner les orientations de l’organisme, mais aussi les besoins des entreprises.

L’opérateur des compétences des métiers de la mobilité, qui regroupe 1,6 million de salariés, 210 000 entreprises et 50 000 alternants, est désormais opérationnel. Alors que le secteur de la mobilité traverse des transformations multiples (numérique, énergétique, etc.), l’organisme a tenu à démontrer sa vocation à accompagner dans ces changements les entreprises à travers la formation de leurs salariés et l’anticipation des nouveaux métiers.

"À court terme, 10 à 20 % des métiers du secteur seront nouveaux, et autant sont amenés à disparaître. Selon les spécialistes, 85 % des emplois de 2030 n’existent pas encore", a indiqué Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État aux Transports, intervenu en préambule de l’événement. Dans ce sens, certaines propositions du rapport d’Éric Hémar et Patrick Daher, qui suggérait notamment un accompagnement des transformations de l’emploi et des compétences, serviront de feuilles de route pour l’Opco Mobilités, a précisé Jean-Louis Vincent, président de l’Opco Mobilités, soulignant que le format de l’apprentissage, évoqué dans ce rapport, "a tout son sens pour le secteur".

Une gouvernance paritaire

Pour répondre à la crainte de syndicats du transport routier de marchandises quant à une gouvernance qui serait aux mains de la branche des services automobiles, Jean-Louis Vincent a assuré que "la gouvernance de l’Opco Mobilités sera paritaire. L’organisme sera par ailleurs garant de l’équilibre entre les entreprises de toutes tailles, pas seulement celles de moins de 50 salariés". Alors que l’Opco regroupe 22 branches, Laurent Galle, président des Transports Noblet, a, au cours d’une table ronde, fait part de sa crainte d’éloignement de l’Opco Mobilités des entreprises. "Il faut rester proche du terrain", assure-t-il en précisant que l’ancien système ne répondait pas toujours aux besoins des entreprises.

Source : Actu-Transport-Logistique.fr