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Article • Bureau exécutif • Terrestre (Transport Routier) • 09 September 2019

Jean-Baptiste Djebbari aux Transports

Le remaniement ministériel attendu a bien eu lieu. Depuis l’intronisation d’Elisabeth Borne au ministère de la Transition écologique, on s’attendait à la nomination d’un secrétaire d’Etat pour lui succéder aux Transports. C’est chose faite cet après-midi avec la nomination de Jean-Baptiste Djebbari.  

"Il ne connaît rien aux transports". Réaction à chaud entendue dans la bouche de dirigeants patronaux du transport routier de marchandises (TRM) à l’annonce de la nomination de Jean-Baptiste Djebarri au secrétariat d’Etat aux Transports.  Pas totalement faux. Pas tout à fait vrai non plus.

Le jeune (37 ans) député LREM de la Haute-Vienne a effectué un passage à la Commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire à l’Assemblée nationale. Il y a officié jusqu’au début de cette année comme "whip", sorte de porte-parole pour le groupe de la majorité présidentielle sur les sujets transport.

Dans les rangs de son parti, il est d’ailleurs présenté comme le "Monsieur Transports". Jean-Baptiste Djebbari a également été rapporteur du projet de loi sur la réforme de la SNCFen 2018. Cet ancien pilote de ligne privé a été formé à l’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC).

"J'aime le risque"

Au moment de son élection dans la 2e circonscription de la Haute-Vienne en 2017, il occupe un poste de directeur des opérations de la compagnie aérienne Jetfly. Le nouveau secrétaire d’Etat aux Transports a été, par ailleurs, expert indépendant auprès de l’Agence européenne de la sécurité aérienne et de la Cour d’appel de Paris. 

Dans une interview au journal 20 minutes en avril 2018, il déclarait : "J’aime le risque. Il faut savoir analyser et prendre une décision toujours dans le calme". Nul doute que ces deux qualités vont lui servir au moment d’affronter la colère qui monte dans le microcosme du TRM.

Jean-Baptiste Djebbari a défrayé la chronique, en juillet dernier, en préconisant une sorte de nationalisation des autoroutes au travers de la création d’une société publique.

Source : actutransport-logistique