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Article • Bureau exécutif • Divers • 10 July 2021

La crise sanitaire a renforcé la qualité de vie au travail

 

Bloom at Work, solution d’enquêtes collaborateurs spécialisée dans l’engagement au travail, vient de publier une étude mettant en lumière les impacts positifs de la crise sanitaire sur le bien-être au travail.

L’analyse des résultats d’enquêtes d’engagement, réalisées auprès de plus de 100.000 salariés dans 126 entreprises, révèle que les questions liées à la QVT (qualité de vie au travail) montent en puissance.

Même si elle a eu des effets néfastes sur certains employés (craintes concernant l'avenir, isolement causé par le télétravail..), la crise sanitaire a également permis des évolutions rapides dans un monde de l’entreprise parfois lent à évoluer.

L’étude conduite par Bloom at Work révèle notamment que la communication "top down" a été nettement améliorée durant cette période grâce à une prise de parole des dirigeants plus directe, fréquente et transparente. Alors que seuls 60% des salariés interrogés avant la crise déclaraient que la communication de leur direction sur la stratégie était claire, ils sont désormais 80% à l’affirmer.

Le nombre d’initiatives permettant améliorer le bien-être au travail a lui aussi augmenté  : 69% des collaborateurs considèrent que le bien-être au travail est un sujet pris en compte par leur entreprise, contre 53% seulement avant la crise.

Reconnaissance, autonomie et esprit d’équipe

Autre enseignement du baromètre, l’importance du relationnel au travail. Les piliers sociaux, et notamment l’esprit d’équipe, sont les mieux notés par les collaborateurs durant la pandémie, avec une hausse très nette. La crise sanitaire a également amplifié la reconnaissance au travail : 81% des salariés estiment être considérés comme importants par leur hiérarchie, contre 75 % avant la pandémie.

La progression des piliers "sens au travail" et "fierté d’appartenance" souligne aussi la plus grande adéquation des collaborateurs avec les valeurs et missions de leur entreprise.

Enfin, les différentes périodes de confinement et la généralisation du télétravail ont conduit les dirigeants à accorder davantage d’autonomie à leurs collaborateurs. L’étude en confirme l’ampleur, avec 35 % de salariés en moins qui déclarent être "peu" ou "pas" autonomes dans leur travail.

Trois défis pour la fonction RH

L’analyse menée par Bloom at Work fait ressortir trois challenges majeurs pour les DRH, dirigeants et managers, afin de réussir la sortie de crise et d’engager les collaborateurs dans la durée.

Le premier enjeu consiste à maintenir ce nouvel équilibre entre vie privée et vie professionnelle, avec 75% de répondants qui estiment que leur entreprise leur permet désormais de mieux intégrer des contraintes personnelles dans leur emploi du temps.

Le second porte sur la fierté d’appartenance développée pendant la crise, et sur lequel il s'agit maintenant de capitaliser. Pour finir, les employeurs doivent continuer de donner confiance en l’avenir, notamment en clarifiant leur vision à long terme.

Source : www.focusrh.com